Découvrir Saint-Gilles, les portes de la Camargue
Saint-Gilles est une commune urbaine qui compte 14 197 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l’unité urbaine de Saint-Gilles et fait partie de l’aire d’attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Saint-Gillois ou Saint-Gilloises.
La ville, qui doit son nom au célèbre abbé Gilles l’Ermite dont elle garde le tombeau, fut un des plus importants lieux de pèlerinage de la chrétienté au xiie siècle. Ses habitants sont appelés les Saint-Gillois.
Le patrimoine architectural de la commune comprend neuf immeubles protégés au titre des monuments historiques : l’église abbatiale, classée en 1840, la maison romane, classée en 1862, le mas de Liviers, inscrit en 1935, une maison, inscrit en 1936, deux maisons, inscrites en 1949, la chapelle Sainte-Colombe, inscrite en 1949, le château d’Espeyran, inscrit en 2009, l’abbaye de Saint-Gilles, classée en 1984, puis inscrite en 2014 et classée à nouveau en 2018, et trois maisons, inscrites en 1963 et 1964.
Le saint est représenté souvent par une biche, une main et une flèche car selon une légende hagiographique du xe siècle, une biche, poursuivie par des chasseurs du roi Wamba, se réfugie dans sa grotte, et vient se coucher à ses pieds. La main du saint en prière est transpercée par la flèche d’un chasseur acharné visant l’animal. Le roi Wamba exprime ses excuses au saint, protecteur de la biche réfugiée en sa demeure, et demande à faire pardonner la méprise de ses chasseurs. C’est alors que le moine le persuade de fonder en un lieu un monastère qu’il a choisi pour son tombeau. Ainsi est construite l’abbaye, de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape cruciale de pèlerinage, autant sur le chemin de Rome que sur celui de Saint-Jacques-de-CompostelleSelon les traditions, c’est vers le milieu du viie siècle, à Athènes, que naquit saint Gilles, de son nom latin Ægidius (ne pas confondre avec Ægidius, général romain au ve siècle). Très vite, il s’illustre par des miracles mais fuit sa renommée et aborde en Provence. Il se rend d’abord à Rome, avant de se retirer dans une forêt non loin de Nîmes, à Collias, près du cours du Gard, à l’endroit où existe toujours un modeste ermitage.
Il est chaleureusement accueilli à Arles, puis au bord du Gardon par saint Vérédème avant de se retirer en ermite dans la vallée Flavienne.